Paw.Willow & Connor.Si on devait penser comme tout le monde, je sais que je ne serai pas là. Je sais que je ne serai pas devant cet homme, je sais que je ne ferai pas l'effort de revenir vers lui encore et encore, malheureusement, je suis une personne qui ne réfléchit pas comme tout le monde et revenir vers lui semble tout naturel même si je n'attends rien en retour. Même si le fait qu'il apprécie mon masque fasse ressortir en moi quelque chose que je pensais détruit depuis un moment.J’ai cherché. J’ai cherché pendant quelques heures, qui sont devenues des jours qui sont devenus finalement une semaine. Pendant une semaine j’avais cherché quoi faire, quoi dire, devais-je juste oublier ? Est-ce que je devais faire comme si de rien n’était ? Est-ce que je devrai m’excuser ? C’est ce que je me suis demandé pendant un certain temps, je me disais que je n’étais pas en faute, mais chaque fois que je me disais que je ne l’étais pas, quelque chose dans ma tête me disait que si tout était de ma faute, que tout ce que j’avais vécu, ce coup que je m’étais pris était le fruit de ma bêtise, j’avais fait quelque chose de mal et la punition avait été présente malheureusement, n’ayant pas écouter ce qu’il m’avait dit je n’avais su ce qu’il me reprochait et je dois avouer que ça n’aidait pas vraiment dans nos affaires. Enfin mes affaires.
J’avais trouvé de quoi me faire pardonner, enfin je crois, je n’étais pas sûr je ne le connaissais pas vraiment après tout, je dois dire qu’à part le masque nous n’avions pas vraiment fait connaissance de ce fait je ne pouvais pas réellement savoir ce qu’il aimait ou n’aimait pas, je savais le minimum on va dire, alors j’avais opté pour quelque chose de simple, je lui avais ruiné son café n’est-ce pas ? Alors lui en acheter était logique. Je ne pouvais tout simplement pas me lancer dans un gros truc, alors que bon si ça se trouve il ne va même pas accepter, mais je m’étais douté qu’il aimait le café, il m’avait clairement fait refaire un café tout de suite après que le sien soit tombé, c’était donc ça non ? Enfin je dis ça, je ne dis rien.
J’avais donc décidé qu’aujourd’hui j’allais lui apporter ce café, j’allais lui demander sans doute pardon, je me connaissais par cœur, je n’allais pas faire le zigoto, donner mon café, puis partir comme un voleur, ça ne serait pas aimable. J’étais coiffé comme d’habitude, mon écharpe me cachant la moitié de mon visage comme à mon habitude et une grosse veste, des bottes noires ainsi qu’un pantalon noir qui avait des petites taches blanches, des éclaboussures de peinture malheureusement, j’étais en route pour aller m’acheter du matériel pour travailler justement avant d’aller chez ce Willow, alors j’étais partie assez tôt histoire de ne pas avoir trop de monde. Je trainais un peu les pieds dans le magasin je dois avouer, que je ne voulais pas réellement me dépêcher de sortir, affronter mes erreurs, pas que je n’assume pas, mais c’était toujours difficile de partir et de dire pardon quand on ne connait pas la personne, mais je me devais de le faire. J’avais mon petit panier avec moi, je zonais tranquillement dans le rayon crayons et carnets quand en tournant la tête je cru reconnaitre quelque chose, enfin quelqu’un. Oui fin on ne peut pas oublier une personne comme celle-là et encore moins quand cette personne fait presque deux mètres. Willow. Était-ce vraiment lui ou c’était moi qui n’était pas vraiment réveillé ? Il y a moyen, j’ai secoué la tête deux trois fois et je me suis baissé. Mais bien entendu, comme à chaque fois que j’essaye de me cacher, je fis tomber presque tout le rayon carnet et j’ai soupiré de ouf, en essayant de tout remettre en place tout en étant discret, malgré le vacarme que j’avais créé. Je me maudissais et je voyais bien à la tête du vendeur qui venait d’arriver, qu’il n’était pas hyper content, mais en même temps ça se voyait qu’il voulait rire, oui ok les désolés que je balance aux carnets ainsi qu’au vendeur ne doit pas aider, mais voilà !
Il faisait chaud. L'envie de retirer ce tissus qui me collait au tors devenait douloureusement oppressante, mais les règles en lieux publiques ne m'échappait pas et je faisait donc avec. J'étais dans un magasin pour fournitures d'art en quête de toiles, j'étais presser et la façon de ranger leurs bordels me tapait un peu sur le système. Les regards froids que j'avais jeter au vendeur à travers mon masque m'avait au moins assurer une certaine tranquillité alors que je parcourais les rayons en désire de toiles. Un fresque m'avais été demander et le matériel pour ça était assez imposant. Je manquais non seulement de toile, mais aussi de peinture et de vernis.
J'avais enfin trouver une toile digne d'intérêt et alors que je passais ma main sur le tissus pour en vérifier l'état un bruit sourd attira mon regard. J'ai relever mon masque, devenu presque un nouveau visage pour moi, et j'ai chercher l'origine de ce bruit l'air de mauvaise humeur. La chaleur devenait étouffante et la moindre perturbation mériterais d'être punis ! J'ai fais un pas de coté et finalement je compris ce qui venait de ce passer. Mon beta, visiblement présent dans cette boutique, venait de faire tomber un tas d'articles par terre. J'ai réprimer un soupire. Il était d'une maladresse affligeante et sa présence ici m'avait échapper. Deux choses incompatibles dans mon raisonnement qui eurent pour effet de me troubler une fois de plus. J'ai reposer ma toile pour m'approcher de lui.
Le vendeur, dont j'avais d'abord ignorer la présence jusqu'ici, semblait le prendre de haut avec un sourire des plus équivoques. Je n'aimais pas ça. Mon bêta était certes idiot et sans doute même en tords mais j'étais le seul à pouvoir l'affubler de tel sourire narquois. Pour le peu que je pouvais sourire. J'ai donc poser ma main sur son épaule pour l'écarter, puis j'ai reposé cette même main sur les cheveux de mon bêta, lui caressant doucement, le fixant toujours. J'étais là pour m'occuper de ça. Je ne veux pas que quelqu'un d'autre que moi lui face subir ça. J'ai donc à nouveau tourné la tête vers le vendeur, et j'ai grogné, repositionnant mon masque sur mon visage.
Son comportement changea presque radicalement et il est retourné à son comptoirs en marmonnant des paroles plus inutiles les unes que les autres. J'ai finalement repris ma main et je suis retourner m'intéresser au toiles que je contemplais plutôt. J'ai tout de fois garder un œil sur Connor. J'avais finalement pris la peine de retenir son nom. Cela me sembla vaguement important au vu de notre relation. Je venais de remarquer le paquet de café près de lui et j'ai tiqué à nouveau ne retenant pas mon soupire cette fois. Qu'avait-il encore en tête pour se trimballer des choses pareils. Encore des questions. J'ai secouer la tête une brève seconde. Je devais arrêter de me perdre dans des pensées inutiles à chaque fois que je croisais sa route.
Willow Mendessorovitsh
Connor Eriksen
Connor Eriksen
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Date d'inscription : 02/04/2018
Dim 16 Sep - 22:10
Paw.Willow & Connor.Si on devait penser comme tout le monde, je sais que je ne serai pas là. Je sais que je ne serai pas devant cet homme, je sais que je ne ferai pas l'effort de revenir vers lui encore et encore, malheureusement, je suis une personne qui ne réfléchit pas comme tout le monde et revenir vers lui semble tout naturel même si je n'attends rien en retour. Même si le fait qu'il apprécie mon masque fasse ressortir en moi quelque chose que je pensais détruit depuis un moment.Si je pouvais définir ma malchance par un mot, je dirais : Willow.
Pas dans le sens qu’il porte malheur, mais plus sur le fait que quand je fais une connerie ces derniers temps, il est dans les parages, genre la dernière fois et aujourd’hui, je sais que je suis maladroit, mais à ce point, c’était presque un complot. Je n’avais pas tout de suite réalisé qu’il était arrivé vers nous, mais quand une main se posa sur ma tête, j’ai fini par comprendre qu’il m’avait vu et qu’il était venu. Ce n’était certes pas super super, mais finalement faut croire que ça devait être comme ça et que mes talents de ninja sont à revoir. Je terminai sagement de tout remettre en place, voyant très clairement le vendeur de tout à l’heure qui avait pris certainement la fuite, rester bien loin, bah voyons, toi si on devait te déclarer héro de l’année, ça ne serait pas pour aide à la personne. Une fois tout rangé, je me suis relevé et j’ai cherché Willow du regard. Je me devais sans doute d’aller le voir et lui dire bonjour non ? Il m’avait vu après tout ce n’était pas si impoli que ça finalement d’aller lui dire coucou, même s’il faisait ses petites affaires non ?
J’ai observé de loin ce dernier. Le masque. Il le portait, j’étais assez content de moi, il semblait l’aimer ou lui trouver une utilité sans doute, plus ça oui. J’ai penché la tête doucement, oui, je ne devais pas avoir peur, ce n’est pas comme si j’allais finir enterrer si jamais je restais avec lui dans les parages. J’ai réajusté ma veste et mon écharpe et je me suis dirigé vers lui. Je me suis arrêté une fois arriver devant lui, observant ce qu’il regardait, des toiles, normal pour un peintre j’ai envie de dire, comment j’ai su ? Bah sa boutique déjà et le fait que la dernière fois il m’a littéralement mis un coup de pinceau sur la tronche. J’étais quand même un peu nerveux, je ne savais pas par où commencer, mais surtout je ne savais pas comment dire les choses sans faire de longues phrases, il n’aimait pas qu’on parle, je l’avais bien compris depuis la dernière fois, mais lui il est porté gestes, moi je suis porté parlote malheureusement.
« B’jour Willow.. »
Ouais comme entrée en matière ce n’était pas super super, mais je n’y pouvais rien, je trifouillais mon petit sac en le fixant, devrais-je lui donner tout de suite ou bien… ? Je ne sais pas vraiment. Puis j’ai fixé le sol en me disant que ça devait être chelou d’être ainsi juste comme ça, à ne rien dire et le fixer comme si une réponse allait s’écrire sur son torse. J’ai secoué la tête et j’ai tendu le sac qui contenait le café.
« Je voulais m’excuser de la dernière fois et pour avoir gâcher ton café… Euh j’en ai donc repris. »
J’ai soupiré lourdement à ma phrase, non dit je te jure, on pensait que tu l’avais volé ce café, je me suis maudit pour avoir sorti cette dernière phrase, ce n’est pas comme s’il n’allait pas comprendre ou comme si je n’avais pas compris que je l’avais acheté, mais je voulais surtout qu’il comprenne que je voulais me faire pardonner et que je voulais passer aujourd’hui, mais que je n’ai pas vraiment eu le temps malheureusement.
« Je voulais passer aujourd’hui… Mais vu que tu es là. »
Il se décida visiblement à venir me saluer avec son air penaud et sa couche de tissus habituelle devant le visage. Je n'aime pas ça. Qu'il me cache son visage. J'ai donc regarder ce bout de tissus avec un certain mépris alors qu'il me parlait. Il parle tout le temps ce gosse, c'est à croire qu'il ne peut s'exprimer autrement. Pourtant ces gestes sont souvent en désaccords avec sa voix, ce qui me pousse autant au doute et au questions. mais c'est sans doute aussi ce qui m'avait attirer chez lui. Si on peut dire. Il semblait cacher quelques choses sous ces attitudes de soumis. Et cela, je ne le connaissais que trop bien. Ainsi était-ce sans doute une attirance primaire envers ce qui semblait être une image modifié de moi, qui nous avait pousser l'un vers l'autre. Étonnant. J'ai reporter mon attention sur lui.
Il triturait son sac comme si sa vie en dépendait et je sentais toute la tension et l'angoisse qui montait en lui. Je lui inspire le respect, il a peur de mal faire les choses et de me décevoir. C'était parfait, je n'attendais pas moins de lui. £Il me tendis finalement son sac avec une nouvelle vague de mot que je pris cette fois la peine d'analyser. Nerveux, c'était un euphémisme. Je n'avais sans doute jamais vu quelqu'un se prendre les pieds à ce point là dans les mots. C'était à ce demander pourquoi il parlait encore. Mais son message était passer. Réparer son erreur et revenir près de moi. J'étais satisfait.
J'ai donc pris le sac contenant le café, examinant le paquet un instant alors qu'il évitait mon regards comme par peur de s'y bruler et j'ai relever mon masque. C'était une bonne marque, c'était un bon geste. J'ai donc passer ma main dans ces cheveux pour le féliciter et j'ai ajouter le café à mon panier d'article qui était rester à mes pieds. J'ai choisi une toile ou deux de grand format que j'ai passer sous le bras et j'ai pointer le reste de mes achats à Connor pour qu'il les prennent alors que je finissais mes affaires. Je devais encore acheter deux ou trois choses, puis rentré. Il avait voulu venir me voir, il n'avait donc pluqu'à me suivre. C'était dans la logique des choses. J'ai garder le visage à découvert afin de lui afficher mes traits et de facilité la communication pour le début.
En effet, si j'estime que ce jeunot s'exprime comme une tanche, je devais moi aussi l'aider à comprendre mes gestes et mes attendes. Pour assurer un bon fonctionnement des choses, entendons-nous bien. Je n'en avais que faire de son petit confort. J'ai pris deux bouteilles de dissolvant et du vernis au rayon d'à coter puis je suis retourner voir les modèles de peintures proposer. Je repensais à cette écharpe qu'il portait toujours. Il ne semblait pas comprendre l'affront qu'elle représentait. J'allais donc devoir lui faire comprendre une fois de plus les règles que j'impose à mon entourage. J'ai ainsi fais un demi tour pour me mettre face à lui et lui arracher sans plus de mesure, fixant un instant mes yeux dans les siens si troublant. Puis je suis retourner à mes affaires. Je devais me faire à ces yeux. Ne pas le laisser me troubler à chaque fois.
Car oui, j'affirme, avoir une certaine peur, qu'il comprenne mes doutes et s'en servent pour me renverser. Au quel cas je devrais le tuer. Ennuyant.
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Dim 16 Sep - 21:20
